Trekking en Patagonie
Le Pourquoi du voyage
Habitant en Haute-Savoie, nous pratiquons des activités de montagne et nous aimons marcher.
Chaque année nous organisons par nous même des raids d’une semaine à 15 jours en France ou à l‘étranger comme par exemple le tour du Queyras dans les Alpes, tour des monts d Aubrac, traversée d’une partie de l’Islande à pied, rejoindre la méditerranée en Espagne depuis les Pyrénées en suivant le chemin des bonhommes et en traversant la Catalogne du Nord au Sud.
En parallèle, mes lectures portaient sur des récits très engagés, au sens sportif, comme ceux de Mike Horn, René Desmaison, Christian Clot, J.Haine ou encore Nicolas Vanier pour ne citer qu’eux.
Toutes ces personnes font rêver car ce qu’elles accomplissent est hors du commun : découverte de milieux inconnus, hostiles voire extrêmes avec dépassement des limites physiques et mentales, ce qui n’est pas donné à tout le monde et il est facile voire rassurant de se dire que tout cela est réservé à une certaine élite et que ce n’est pas pour nous.
Puis viennent les Poussin, Sylvain Tesson, Caroline Letrange, Hudson, Chatwin et finalement une réflexion “tiens ça nous aussi nous pourrions le faire ! Physiquement, c’est ce que nous faisons 1 à 2 fois par an lors de nos treks de 10 jours” ! Mais que de problèmes administratifs, de logistique, d’organisation il faudrait affronter, alors les choses se tassent.
Sauf que, pour peu que le terrain soit fertile, alors la petite graine commence à germer, à pousser jusqu’à ce qu’un événement inattendu, une maladie par exemple, vous rappelle que nous ne faisons que passer sur cette terre, que la vie est courte, “l’étincelle” ! le temps passe vite à 38 et 39 ans il est soudain temps de vivre ses rêves et non plus rêver sa vie.
Face à notre société de consommation où nous vivons à 100 à l’heure et cela sera d autant plus confirmé sur place, société gouvernée par les PIB et autres indices de consommation, nous avons ressenti le besoin de partir, un appel. Revenir à des choses élémentaires : manger, boire, dormir et évoluer à un rythme naturel : 5 km/h ! Il s’ avérera que nous serons plus à 4km/h que 5 km/h, Nathalie ayant des petites jambes…
Vivre dans la simplicité, dans la précarité, sac à dos + tente, aller à la rencontre des autres, s’ouvrir, échanger, découvrir de nouveaux horizons pour aboutir probablement sur une rencontre avec nous-mêmes.
Outre le coté “sportif”, nous avons inclus une composante pédagogique. Nous avons été suivi par une école privée du Doubs. Les professeurs d’espagnol, de français et de géographie ont réussi à obtenir des heures de cours supplémentaires pour pouvoir nous suivre.
Nous leur avons demandé de travailler sur le nom du projet et nous sommes allés sur place faire une présentation de notre projet aux élèves. L’approche était des plus concrète et consistait à leur présenter entre autre le contenu de nos sacs à dos. Sur place nous irons dans des écoles choisies au hasard et qui étaient intéressées.
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