Test de réchaud à bois
Quand vous bloguez, que vous écrivez sur des sujets qui vous intéressent, et que vous le faites régulièrement, vous pouvez éventuellement attirer des lecteurs. Il arrive même que certains vous fassent parvenir du matériel à tester.
C’est ainsi que ce cher Alesc’ m’a envoyé un réchaud à bois Kuenzy, le “Magic Flame”, pour en parler sur JDT. J’ai même le droit de le sortir, de l’amener en randonnée, et de le garder autant qu’il me plait. Sympa non?
Alors allons-y. La première étape du test, la découverte.
Premières impressions
Le Kuenzy Magic Flame est arrivé par la poste, et ma première impression à l’ouverture de la boite aux lettres, ma réaction plutôt, a été le poids. Habitué à manipuler des réchauds à gaz, légers qui plus est (réchaud Optimus Crux Lite, test du réchaud MSR Pocket Rocket), le Kuenzy est lourd. Avec ses 550g annoncés par le fabricant, on atteint presque le poids d’un réchaud à gaz accompagné de deux cartouches de 200ml.
Le Magic Flame est livré avec une petite pochette en tissu qu’on pourrait croire cousue à la main par maman Kuenzy à la taille du Réchaud replié. Celui-ci présente les dimensions d’une carte postale d’environ 1cm d‘épaisseur.
Montage et dimensions
Le montage du Kuenzy Magic Flame est très simple. il suffit de le déplier pour mettre en place les 4 parois verticales et basculer la base du réchaud qui, se faisant, joue le rôle de socle et maintient l’ensemble en place.
On découvre alors la structure de la machine et on peut en imaginer les fonctions:
- la base est percée de trou pour laisser tomber la cendre du bois brulé;
- les parois sont percées à leur base pour faire entrer l’air. Le feu est attisé, l’air étant naturellement aspiré par l’effet de la cheminée.
- la découpe des parois à leur sommet pour rajouter du bois en cours de cuisson.
La largeur du réchaud permet d’y faire entrer des petites branches d’une dizaine de centimètres. Par contre, on ne pourra pas utiliser n’importe quelle popote, les plus petites individuelles en particulier. Ma MSR Titan repose tout juste sur les échancrures (photo) et je ne sais même pas si dans la pratique ce n’est pas un peu dangereux, surtout qu’on ne peut alors plus alimenter le feu en bois. Il faut prévoir la quantité de bois suffisante pour toute la cuisson.
Ainsi, on remarque que 2 des parois opposées sont articulées, ce qui permet bien sur de replier l’ensemble, mais aussi d’après le constructeur d’utiliser le réchaud en positions intermédiaires, forme triangulaire et forme compacte. C’est peut-être la solution pour les petites popotes, mais aussi pour concentrer le foyer et économiser le bois. A voir sur le terrain…
Réchaud à bois, avantage ou inconvénient?
Je reviens sur le poids de ce Kuenzy: 550g en ces temps de randonnée légère. C’est effectivement un poids élevé quand on sait qu’un réchaud à gaz et une petite recharge s’arrondissent à 200g, mais la comparaison s’arrête là. En effet:
- pas besoin de porter le combustible avec un réchaud à bois. Tant qu’on peut trouver du bois et qu’on peut allumer un feu, l’autonomie est illimitée.
- ainsi, 550g, c’est aussi l’autonomie de deux personnes gourmandes pendant un peu plus d’une semaine. Au delà, le poids du Kuenzy n’est plus un problème;
- Le réchaud à bois est écologique, on ne brule pas d‘énergie fossile;
Par contre, cela pose aussi quelques problèmes éventuels:
- lorsqu’il pleut, il peut-être difficile d’allumer un feu;
- dans certaines régions (centre de l’Islande) ou à certaines époques sous la neige, on a du mal à trouver du combustible.
La suite après le premier test terrain!
Descriptif détaillé sur le site de Kuenzi.
Les photos du Kuenzy Magic Flame
La sacoche en tissu fournie par Kuenzy:
Le réchaud plié de la taille d’une carte postale épaisse:
Le montagne du Magic Flame, très simple:
Le fond du réchaud, percé de trou permettant à la cendre de tomber et facilitant la combustion:
Les ouvertures pour la ventilation et attiser le feu:
Les popotes individuelles les plus étroites ne tiendrons pas sur le réchaud.
On peut utiliser le réchaud en mode compacté pour économiser le bois et/ou les popotes individuelles.