Panamint Spring
J’atterris à Los Angeles sur un vol Norwegian. C’est l‘époque de la globalisation où il n’est plus nécessaire de prendre une compagnie nationale, ni même locale. D’ailleurs, avec les trajectoires orthodromiques reliant l’Europe et la Californie autant embarquer dans un avion habitué aux hautes latitudes. Ainsi nous aurons survolé le Groenland avant de traverser tout le continent Nord Américain, en parfaite ligne droite géodésique.
Je ne reste pas longtemps à Los Angeles, un journée seulement où je retrouve les Hofmann des amis de longues date expatriés aux États-Unis et leurs filles désormais plus américaines que françaises.
Une nouvelle fois je suis surpris de constater que les Californiens ne sont pas excessivement rigoureux lorsqu’ils croisent un panneau de vitesse. Souvent on me dépasse sur les HighWays.
Le dimanche matin j’avais rendez-vous avec les sentiers à une heure de route au nord de la ville, une petite course de 20km débusquée à la dernière minute. Le Boney Mountain Run se court sur un terrain sans grand intérêt mais je retrouve l’ambiance particulière que j’avais ressentie la dernière fois en tant que spectateur de la grande Tahoe 200. Ambiance très sympathique, proximité, bonne humeur, un esprit qui mêle réelle compétition et léger hippisme à la Californienne.
Je termine peu avant midi et en prenant tout juste le temps de changer de t-shirt et d’enfiler mon jean je prends la route pour le désert. Je suis aussi venu pour cela. Je règle le bluetooth, branche le jukebox sur l’allume cigare, et je mets Creedence pour 3h de route, une courte durée pour les standards routiers américains.
Une ancienne mine abandonnée. Celle d’un Mr Aguereberry d’origine basque.
J’arrive ainsi en fin de journée aux portes du Park National à Panamint Spring, un peu à l’ouest de la célèbre vallée. C’est là où je loge avant mon premier jour de visite de la Vallée de la mort et l’ascension de Telescope Peak.