Trekking en Islande
Comme beaucoup de monde en été, je prends des vacances. Pas beaucoup mais un peu. Cette année, je pars faire la traversée de l’Islande à pied, de Myvatn à Skogar. 15 jours en autonomie et en immersion totale en pleine nature, près des glaciers et des volcans, loin de l’agitation de Paris.
La traversée de l’Islande à pied est un trek plutôt accessible techniquement. Il ne présente pas de difficultés particulières et le dénivelé est peu important. A part le dernier jours du trajet et à quelques endroits, le dénivelé positif journalier dépasse rarement 100 à 200m. C’est donc un trek assez plat. La distance est par contre assez conséquente, environ 400km pour une durée de 15 jours.
Autre particularité lié à l’isolation de la région et qu’on ne retrouve que dans lles zones peu fréquentées: les gués. Les rivières qui descendent des glaciers ne sont bien sur pas équipées de pont et les passages pratiqués par les rares 4×4 peuvent être délicats à pieds. Compter une vingtaine de mètres de large pour de l’eau à hauteur de cuisse par endroit. Le courant pouvant être assez fort, les bâtons de marche et de la prudence sont nécessaires.
La difficulté principale de la traversée de l’Islande réside dans l’absence de points de ravitaillements. Mis à part la zone de Landmannalaugar dans le sud où un camping conséquent et une présence touristique développée pour la région permettent de faire le plein de vivre, il n’est pas possible de se ravitailler. La traversée doit donc se faire en autonomie pendant au minimum les 12 premiers jours jusqu‘à la réserve de Fjallabak.
Le sac devra donc contenir tout le nécessaire, tente, sac de couchage, réchaud et tout le toutim plus les 8 Kg de nourriture que j’estime nécessaire pour 12 à 13 jours avant le ravito. L’estimation du poids de mon sac à dos au départ de cette traversée en autonomie: 15Kg.
Voila je suis quasiment près à redécouvrir cette île fantastique avec au menu des réjouissances de cette traversée de l’Islande:
- la traversée du désert de l’Odadahraun, résultat d‘éruptions récentes et tapis de cendres volcaniques sur plusieurs dizaines de km;
- le gigantesque cratère du volcan Askja, 15 km de diamètre et le petit lac d’eau chaude au milieu pour se baigner;
- le passage sur plusieurs jours le long du nord du Vatnajokull, le plus grand glacier d’Europe;
- le fascinant paysage des environs de Landmannalaugar.
La fin du trek relie Landmannalaugar à Þórsmörk dans le sud de l’Islande, une région que je connais pour avoir fait cette partie en sens inverse il y a quelques années. Plus fréquenté, mieux balisé, le sac léger et le bonhomme bien affuté, les derniers jours devraient être assez plaisant.
La date du départ? le 24 juillet.
La date de retour? le 11 aout.
En attendant, ne vous étonnez pas de voir quelques articles dans vos flux rss, je suis en vacances, mais pas le Journal du Trek.